TOKYO, TU M AS PRIS DANS TES BRAS

C'est en 1967 qu'Enrico part pour la première fois de sa carrière au Japon.

C’est madame Yoshino Ischi, impresario japonaise qui, l’ayant vu à Moscou, lui a demandé de venir se produire au pays du Soleil Levant.

 

Japon - 1969  

Et Enrico, l'enfant de la Méditerranée, va y rencontrer un vif succès.

 

Il remplit durant plusieurs soirées le « Sanket Hall », salle de spectacle de 20 000 places et la télévision nippone lui consacre deux émissions de deux heures chacune.

  Japon - 1969  

Occasion pour lui de faire sa première prestation en couleur et de mieux connaitre le japonais dont l’extrême courtoisie le surprit vivement

 

De cette expérience, il raconte :

« Les studios japonais sont le royaume du silence. Sans bruit, une foule d’assistants et de techniciens s’occupaient de mon maquillage, de mes costumes, de mes partitions et un jeune garçon était prévu uniquement pour porter ma guitare. »


Un an après ce premier passage au Japon, 150 artistes nationaux ont enregistré plus de 15 de ses chansons, et 50 d’entre eux ont vendu 300 000 disques.

Quant à lui, dans le même laps de temps, il monte deux fois à la première place du Hit Parade et vend 2 millions de disques
Mais il n’a pas ménagé sa peine pour arriver à ce résultat et il interprète plusieurs de ses chansons en japonais. ("L'enfant de tous pays" de Martin Monestier)

 
  Japon 1972  
 

 

Dans son auto biographie co-écrite avec Jacques Demarny, "Non, je n'ai pas oublié", Enrico Macias livre ses impressions sur ce pays nouveau pour lui :

"Je n’avais en référence qu’une imagerie classique de ce pays. Je ne fus pas déçu. Paysages de carte postale grandeur nature, douceur de vivre, sérénité du peuple, fourmilière silencieuse, laborieuse à toute heure, c’était un autre monde dans lequel j’arrivais.
Je fus tout de suite frappé par la gentillesse, par la courtoisie des gens. Tout se fait dans le calme, tout se dit en souriant. Chacun a sa place que personne ne conteste, tout le monde est responsable, conscient de son utilité. Pourtant, malgré les courbettes aux mains jointes qui président à toute conversation, la fermeté est de rigueur. Le japonais dit oui à tout ce qu’on lui demande, mais ne fait que ce qu’il doit faire. Ça évite les énervements, les colères, la dispersion et, lorsque l’on s’est habitué à cette manière d’agir, on se rend compte de l’efficacité de la méthode.
Machine aux rouages bien huilés, que tout grain de sable pourrait dérégler. On ne s’étonne pas de la poussière, on l’enlève avant qu’elle n’enraye le mécanisme. A quoi bon s’opposer, perdre son temps en palabres ? Mieux vaut écouter, sourire et suivre les directives.
L’empire du soleil-levant porte bien son nom. Des grands empires, il a la puissance de travail, la conscience professionnelle, l’amour du métier, la synarchie ancestrale – bien qu’adaptée -, la solidarité. Du soleil levant, il a le rayonnement d’une intelligence novatrice et conquérante, la méditation, le respect d’autrui, de la nature, de Dieu, de la femme et de l’enfant. C’est une grande leçon que donne ce pays, un art de vivre sur les trois plans tout à fait exceptionnel. Le corps au labeur, l’âme à l’amour, l’esprit à la croyance.
Ma première incursion sur cette terre volcanique, surpeuplée, accueillante, fut source de satisfaction. Je chantais dans d’immenses stades, trouvant un public tout aussi enthousiaste, communicatif, démonstratif, imprévu même, que partout ailleurs. Mais, comme on me l’expliqua, amusé de mon étonnement, quand l’heure est à la fête, on sait sortir de sa réserve, comme on sait la retrouver une fois le dernier projecteur éteint.
Peuple attachant, où le drame n’existe qu’au théâtre, où la contestation a sa journée chômée, où la polémique ne s’enracine pas. Pays où la femme porte le kimono dès qu’elle rentre chez elle, pour affirmer au monde que rien n’est changé ; que le progrès, qu’elle apprécie, ne lui a pas tourné la tête, que son époux est le maître, qu’elle est heureuse ainsi.
La grâce et la lenteur de ses gestes, le raffinement de sa féminité, la passivité délicate dont elle entoure les siens la rendent finalement essentielle à la pérennité de sa race et de ses traditions, à l’évolution réfléchie de son peuple, à la beauté envoutante de son pays."

 

 

anecdote souvenir racontée par Enrico

Tour de chant Octobre 1969 Tour de chant Juin 1972

Enfants de tous pays
Les gens du nord
Dis moi ce qui ne va pas
Reste moi fidèle
Paris, tu m'as pris dans tes bras
La première corrida
Solenzara
Un rayon de soleil
La vie dans la vie
Les filles d emon pays
Noël à Jerusalem
Le feu des gitans
L'amour, c'est pour rien
Je le vois sur ton visage

Ouverture
le plus beau voyage
La vie dans la vie
Paris s'allume
Reste moi fidèle
Où s'en vont les amours d'été
La Toccata
Tokyo mon amour
Chacun sa destinée
Toi la mer immense
Je suis content pour toi
La romance
Yoko
Un grand amour

 

 

Un critique japonais écrit à son sujet :

"Enrico Macias chante l’amour comme le soleil éclaire la terre"

 

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19.05.2013 17:54