OLYMPIA 2006


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30ème Olympia

 

Le spectacle de l' Olympia 2006 a été construit de manière si exceptionnelle qu'on aurait bien pu l'appeler "Le plus beau voyage". Ne nous a t'il pas permis de voler de Constantine à Cordoue, de La Nouvelle Orléans au Caire en passant par Alger pour enfin atterrir sur la scène de l'Olympia à Paris ?
 
Dans la veine de l'album "Oranges amères", "La vie populaire" est un opus qui est tout aussi largement influencé par les racines musicales d'Enrico que les sensibilités "Jazz" de son fils Jean Claude qui a réalisé les deux chefs d'oeuvre. Des albums dans deux styles certes différents, mais qui se ressemblent beaucoup par la virtuosité des solistes et l'harmonie de la formation. C'est l'alliance de deux musiciens hors pair qui ont su unir leurs différences pour en faire une force. Le plus jeune a su redonner un souffle nouveau à l'ainé qui l'a, en tout état de cause, forcément marqué de son empreinte.
 
Ravis d'avoir réussi le mariage de ces deux styles de musique, les deux hommes ont choisi de donner au spectacle 2006 une note issue du fruit de leur collaboration et de permettre la précellence des instruments à cordes.


Qui n'a pas apprécié cette guitare magnifique qui l'accompagne dans "Notre place au soleil"?



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Et cette trompette nonchalante dans "Non, je n'ai pas oublié" ?  

Quant à l'arpège qui annonce "Est-il un ennemi" est tout simplement sublime

 

 

Avec une douce nostalgie des nuits Algéroises de El Hachemi Guerouabi, le banjo nous emporte dans les ruelles paisibles de Bab El oued


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Comme il l'a fait pour la première fois en 1985 (enchainement de "Adieu mon pays" et "Constantina"), Enrico revisite "Mon chanteur préféré" en y incluant "Ya belaredj", "Igdal" et "Qoudam dârek". N'est-ce pas la tout un voyage en une seule chanson ?


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L'Andalousie d'avant la reconquista est là, sur les planches de l'Olympia. Il y a d'abord cette musique dont Enrico a le secret, des musiciens d'origines et de confessions différentes et puis ce public qui baigne dans une ambiance chaleureuse et fraternelle.

 

 

 


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Aujourd'hui, on peut considérer qu'Enrico est le "zeryeb" des temps modernes et que cette musique ne mourra jamais. On est assuré que nos enfants et nos petits-enfants ne pourront pas passer à coté de cet héritage de l'humanité."


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10.06.2012 15:30