Paroles de Jacques Demarny et Enrico Macias
Musique de Patrick Lemaitre et Enrico Macias
Grand Echiquier de Jacques Chancel - 1980
10 août 1976 en Ulster : 3 enfants sont fauchés par la voiture d’un terroriste. Deux femmes, l’une catholique et l’autre protestante, révoltées par cette violence absurde, organisent une manifestation réunissant 10 000 femmes des deux confessions, puis une seconde à Belfast regroupant 35 000 femmes des deux communautés.
Ces deux femmes, Betty Williams et Mairead Corrigan, fondent ensemble le "Women’s Peace Movement" rebaptisé ensuite "Community of Peace People" et recevront le prix Nobel de la paix en 1977. C’est le combat de ces deux femmes mais aussi de toutes celles qui les ont rejointes, qu’ EnricoMacias a voulu honorer dans cette chanson, comme il a rendu hommage à Martin Luther King, Anouar El Sadate dans d’autres de ses titres.
Ce combat a mené Enrico, lui même, de Jérusalem à Dublin, des pyramides du Caire à New York, autant d’étapes sur le carnet de route de son pèlerinage à travers le monde. C'est la destinée d'un homme dont l'histoire personnelle a été écrite dans la joie certes, mais aussi dans la douleur. Son souci de dénoncer la folie des hommes l'a inspiré pour écrire les mots justes expliquant que le bonheur se trouve là où on ne laisse pas le temps aux armes de parler.
"Je suis un enfant qui pleure, je suis partout où les hommes ont besoin de parler à quelqu'un".
" Je n'ai pas de comptes à rendre, écoutez moi".
Dans chacune de ses chansons ou presque, on peut lire ces messages de paix, d'amour et d'amitié.
Ce vagabond de l'amour venu de loin a raison d'insister sur l'inconscience des hommes.
Saluons ici son courage et sa pugnacité !
